Le prieuré Saint-Etienne et Sainte-Germaine [en construction]

Sceau de Jean, prieur de Sainte-Germaine (1274)
La légende indique « S' IOH'IS PRIORIS DE MONTE S' GERMANE »
Consultable sur la base de données Sigilla

Dès le IXème siècle, le mont de Sainte-Germaine est occupé par des religieux de l’abbaye bénédictine de Saint-Claude (Jura) qui y établissent une chapelle dédiée à Saint-Étienne. Avec le soutien de Simon (1048 - 1082), comte de Bar-sur-Aube, ils y fondent dans la seconde moitié du XIème siècle une église consacrée sous le vocable de Sainte-Germaine. L’édifice pouvait être désigné sous l’un ou l’autre de ces noms, voire les deux réunis. La paroisse de Sainte-Germaine comprend alors les églises de Proverville et Fontaine.

La propriété du prieuré de Sainte-Germaine aurait été contestée à trois reprises par les moines de l’abbaye de Molesme jusqu’au moins la moitié du XIIème siècle ; ces controverses se soldèrent irrémédiablement par la réaffirmation des droits de l’abbaye de Saint-Claude sur le prieuré.

Après une phase d’épanouissement, le hameau constitué autour du prieuré de Sainte-Germaine souffre grandement de la Guerre de Cent ans, au point d'être considéré comme détruit en 1380. L’église est cependant épargnée et reste en fonction, bien que le site ne soit plus habité durablement (en dehors des religieux). Le prieuré perdura néanmoins parmi les paroisses du doyenné de Bar-sur-Aube, peut-être simplement à titre nominatif.